mardi 2 février 2010

18 Confidence

La notion de dualité
Lorsque l’homme est mis en cause dans notre civilisation moderne, on admet le postulat de son ambivalence : on dit qu’il est fait d’un corps et d’une âme.
Confidence, c’est une idée plus juste de l’ambivalence de l’homme devant la prise de décision, le choix entre deux possibilités, entre deux volontés contradictoires. L’une individuelle impliquant un secret bien gardé et l’autre collective enrichit par l’expérience commune.
Sans le secret partagé, l’homme est en proie à la tentation et à la chute. Il est partagé entre sa capacité de résister au secret de la chose à dévoiler et son incapacité à garder le secret, il est tourmenté. En définitive, il n’existe pas de secret qui tôt ou tard ne sera pas dévoilé.
L’ambivalence est le fait psychologique profond en vertu duquel toute tendance est doublée de son contraire, de même que les notions y correspondant ; mais cela ne va pas sans créer de réelles difficultés. C’est que la notion de dualité a naturellement le sens de la division, elle ne possède pas la stabilité qui, pour se fixer sur un plan spatial ou temporel a besoin d’un troisième élément : l’unité dans la dualité.
La Tentation : le secret bien gardé, est une pensée empreinte de tristesse qui vibre à l’unisson des pensées similaires et peut déterminer des névroses. La dénégation des lois de nécessité entraîne la souffrance. A l’inverse se trouve le discernement, une qualité indispensable.

Confidence
Huile sur toile – 1989 – Haut. 84 cm x larg. 60 cm
©ADAGP/THOMAS KOUNDE

La Chute, c’est un manque de discernement qui est la preuve d’un manque de maturité et de disponibilité, d’un attachement à certains concepts et notions qu’il faut abandonner. L’homme est le fruit de ce qu’il pense.
La chose à dévoiler, c’est le sens de tout action et l’abandon de l’illusion, l’erreur de l'esprit qui nous fait prendre des apparences pour des réalités et qui répond à un état d’agitation.
Le secret gardé, ce sont ces lois de nécessité permettant d’accéder à un degré supérieur de conscience, pour s’imprégner d’une meilleure représentation de l’esprit du créateur et de la création, une idée plus juste de la vie.

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