L’éternel féminin illustre la vérité métaphysique qu’il n’est possible d’appréhender que par des facultés intuitives et par la sensibilité.
La plus belle des déesses, l’éternel féminin image les forces irrépressibles de la fécondité, non dans leur fruit, mais dans le désir passionné sublimé par l’amour qu’inspire la beauté.
L’éternel féminin est un symbole qui évoque la sérénité, la mort, la renaissance et l’éternel recommencement
Il suggère la volonté d’accepter la solitude, à seule fin de découvrir une vocation, pour accomplir son destin.
L’éternel Féminin
Huile sur toile – 1993 – Haut. 84 cm x larg. 60 cm
©ADAGP/THOMAS KOUNDE
L’éternel féminin et l’image du principe créateur, éminemment féminin, plus ou moins développé en chacun. C’est la femme intérieure que porte tout homme dans ses profondeurs psychiques qui initie le devenir éternel, l’idéation divine, l’archétype du monde manifesté, l’image de la mère, celle qui donne la vie et qui incarne l’esprit de la création et la créativité manifestée.
C’est ici le principe de la dualité incarnée entre le bleu de l’eau « la femelle » et les rayons jaunes du soleil « le mâle » indispensable à la fertilisation. De ces deux aspects, c’est le féminin qui est actif et qui porte en lui un rejeton, une idée dont il se sépare jusqu'au moment où elle peut se nourrir seul. Elle est similaire à l’idée qui germe dans la partie intérieure la plus intime de tout créateur et qui participe à l’enrichissement du monde.
Tout devenir ne peut se concevoir que par différenciation, c’est-à-dire par bipolarisation. Le haut, en effet, ne peut être imagé sans le bas, le bien sans le mal, le ciel sans la terre, la femme sans l’homme, le jaune sans le bleu. Cette différenciation liée à la manifestation, comporte lorsqu’elle s’accorde au rythme de l’âme du monde, le parfait équilibre de deux pôles dans leur complémentarité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire